Des jours sont passés, mon amour ne s’estompe
Toujours inflammable comme de l’essence à la pompe
Comment ne pas chanter gloire, grandeur et victoires
Enrobées dans l’élégance de tes chemises noires ?
Ô guide touristique des Iraniens et Russes
Contre des missiles et un peu de monnaie,
Ainsi, pour daech aussi, tu affrètes quelques bus
Pour une belle partie en l’air conditionné ?
Ô grand voyageur dans les marécages du Levant
Ô Aladin nous ensorcelant sur son tapis volant
Bravant toutes ces tempêtes, marées et vents
Grâce à tes exploits, tout le monde est content
Même un terroriste a souri derrière le volant
Ô sang de mon sang
Ô fusionneur de nos rangs
Oh comment tu détrônes les sages de Sion
Avec ton art des négociations !
L’accord dégage les mauvaises odeurs
Des tergiversations cachées et compromis rances
Mais l’angoisse de perdre sa place est une peur
Qui inspire à nos politiques un profond silence
Maître incontesté du Jeu des trônes
Pourvoyeur d’ambitions gouvernementales
Cette générosité que tout le monde prône
Te revient, ô D.J. talentueux des chaises musicales.
Nous nous réunissons pour te clamer à Baalbeck
C’est avec joie et docilité que nous te disons merci
En français, en arabe, ou mieux, en farsi !
Graffiti numériques - III
Ce poème continue son précédent: Ô Hezbollah, merci!
Graffiti numériques - III
Ce poème continue son précédent: Ô Hezbollah, merci!
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